Entreprise. Chez Blanche

Dirigeants. Jean et Yvette Galler

Localisation. Chaudfontaine (Wallonie – Belgique)

 


L’activité.

Galler… En Belgique et au Luxembourg, le nom évoque un chocolat de qualité décliné sous forme de bâtons, œufs, pralines, mignardises, gaufres… Galler est automatiquement associé à Jean, ce jeune Wallon qui, en 1976, a fondé avec son père la chocolaterie qui porte leur nom. A l’époque, Jean Galler cultivait déjà ambition et réputation : meilleur apprenti de Belgique en pâtisserie, formation complémentaire à Bâle, passage éclairant dans les ateliers de Gaston Lenôtre.

Le tout lui a permis de grandir et de s’imposer sur le marché du chocolat de qualité.

En 2018, à l’heure de céder et quitter l’entreprise qu’il avait créée un tiers de siècle plus tôt, Jean Galler est à la tête d’un groupe affichant un chiffre d’affaires de 28 millions d’euros. La même année, il lance un nouveau projet : « Chez Blanche », un concept de boulangeries-pâtisseries qu’il place résolument dans le haut de gamme. Deux boutiques proposent bientôt des pains et viennoiseries collant aux exigences d’une clientèle conscientisée : artisanat, matières premières combinant agriculture bio et terroir, usage modéré du sucre, communication ludique, boutiques résolument qualitatives mais dépouillées… Le concept se porte plutôt bien dans un marché de la boulangerie traditionnelle en difficulté.

Le projet.

Ceux qui connaissent Jean Galler savent que l’entrepreneur ne vit pas longtemps dans l’immobilisme. Alors que les deux premières boutiques installées en région liégeoise sont déjà un succès, il est rapidement gagné par l’envie de développer de nouvelles implantations tout en butant sur les limites des locaux actuels. Il nourrit donc un plan de croissance en deux points.

D’abord, faire l’acquisition d’un outil de production central capable de concilier qualité finale et automatisation. Ensuite, développer le réseau de boutiques « Chez Blanche », dans la région liégeoise d’abord, à Bruxelles et à Luxembourg ensuite. Il vise principalement les banlieues aisées avec des magasins en exploitation propre ou via une franchise.

En concevant des produits bio, qualitatifs et pauvres en sucre, il renoue avec l’activité de sa vie tout en s’inspirant des lignes de force de sa nouvelle société. Il compte sur ses boutiques, les enseignes premium de la grande distribution et l’horeca pour assurer la distribution et asseoir la réputation de la nouvelle gamme. Sa notoriété, son carnet d’adresse, sa capacité à s’entourer d’experts en gestion opérationnelle et financière (ce qui motive la présence d’EUREFI) devraient faire le reste. Objectif : passer d’un chiffre d’affaires de 2 millions euros en 2019 à près de 16 millions en 2024.