LHP ou l’analyse au service de la qualité totale

Patron. Adam HACHIMI, Sandrine PETER, Paul-Eric LAFARGUE et Philippe LE LOUER

Localisation. Saint-Julien-les-Metz – France

 


L’activité.

Dans un secteur où la concentration est la règle, il y a encore de la place pour des PME performantes, capables de se différencier du tout-venant et d’offrir un service sur-mesure. Ce qui est vrai dans le commerce, l’est également dans des domaines précis comme celui des analyses de laboratoire à destination de l’industrie. En la matière, la société MPT (Micropolluants technologie) fait figure de bonne étoile. Plutôt que d’imiter les concurrents qui se battent exclusivement ou presque sur les prix, elle privilégie une approche personnalisée des clients en proposant des prestations sur mesure et un prix juste après avoir identifié clairement les problématiques des clients.

MPT est en réalité la pierre angulaire du groupe LHP composé de trois laboratoires : Micropolluants technologie (MPT), LECES et ACN. Le groupe évolue sur les marchés de l’analyse et du contrôle dans les secteurs de l’environnement, de l’alimentation humaine et de la nutrition animale. Core business de ces entreprises : des analyses pointues doublées de conseils et d’une expertise en ingénierie. Dans un domaine où les agréations officielles représentent parfois un obstacle, MPT tire son épingle du jeu puisqu’elle est agréée par plusieurs ministères français, luxembourgeois et belges.

 

L’entreprise est plutôt jeune (elle est née en 1998 à l’initiative de trois anciens chercheurs, docteurs en physique-chimie) mais elle évolue dans un secteur connaissant une croissance soutenue et régulière. Le durcissement régulier des législations et normes, notamment dans les problématiques touchant à l’environnement et à l’alimentation incite en effet les industriels et les opérateurs publics à sous-traiter les tests et contrôles à des laboratoires indépendants. Ainsi, le chiffre d’affaires du secteur est en croissance régulière en dépit du contexte économique difficile.

Malgré sa petite taille relative – en tout cas face aux trois leaders du marché – le groupe peut se vanter d’être un des acteurs régionaux de référence. Il compte dans son portefeuille clients quelques multinationales mais également de nombreuses collectivités.

LHP est active sur le marché de l’environnement où elle a mis au point des procédures spécifiques pour la surveillance des combustions incomplètes (émetteurs industriels, contrôles des rejets sous forme de poussières et de fumées, quantification des émissions diffuses de poussières et de gaz). Toujours sur le marché de l’environnement, elle est experte dans le contrôle des eaux souterraines et superficielles, des sites et sols pollués, des bio-indicateurs, des effluents liquides et solides, des déchets industriels… Elle est active aussi, via MPT, sur le marché de l’agroalimentaire où elle propose la caractérisation de polluants organiques et inorganiques : recherche des résidus (dioxines, pesticides, métaux lourds…) ou de contaminations potentielles des systèmes de productions. Objectif général : aider les entreprises dans leur recherche de qualité totale des produits finis.

 

Le projet.

Dans un secteur où la concentration est la règle, le groupe LHP a soif de croissance. Il veut poursuivre sur cette voie en asseyant sa présence en France et à l’étranger. Ainsi, dans sa ligne de mire, on trouve d’abord les marchés belges, hollandais et luxembourgeois. On y trouve aussi ceux de l’Afrique du Nord et de l’Afrique subsaharienne. LHP met d’ailleurs des données sur ses desseins : doubler son chiffre d’affaires pour le porter à 15 millions d’euros d’ici 2020.

Le plan de développement passe par un renforcement des équipes commerciales (via une politique de prospection efficace) et des capacités de production (avec l’acquisition de matériel d’analyse de dernière génération). Il passe aussi par une diversification de l’offre de service et du portefeuille clients. Il passe enfin, on l’a dit, par la prospection de nouveaux marchés.